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Coeur d'encre

7 octobre 2009

Oublie ça

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28 août 2009

Il était une fois...

Il était une fois... C'est toujours comme ça que tout commence.

Une putain d'histoire, écrite dans un grand livre de cuire, où il y a une princesse, et un prince.

Où il y a des chateaux, et des dragons. Des combats, et des premiers baisers salvateurs.

Et des "ils vecurent heureux et eurent beaucoup d'enfants"

Mais même si cette histoire commence par un "il était une fois", mielleux et doucereux, il n'y a pas de princes, que des déséspérés, ou des enfoirés.

Il y a de fausses princesses, enfermée non pas dans une tour.

Mais dans leur folie, le chagrin, et l'espoir de voir un jour poindre l'aube, après les ténèbres.

Il n'y a pas de sortilèges mysterieux, de phyltres d'amour miraculeux.

Il y a la drogue, et l'alcool, les larmes, et le sang.

Il n'y a jamais de "ils vecurent heureux", dans les contes.

Ca fini toujours mal...

"Et, lorsque le beau prince, exténué de ses nombreux périples, souffrant de ses multiples blessures,

arriva à la dernière marche d'un escalier interminable, dans une tour dépassant les nuages, où l'attendait sa bien aimée, il s'éffondra, mort, sur le palier d'une chambre toute d'or et de velour, où, au fond, trônait un immence lit à baldaquin. Sur ce lit, le corps inanimé de la princesse, endormie depuis si longtemps, attendant sans bouger que quelqu'un qu'un amour véritable amènerait, l'embrasse tendrement, comme dans ses plus beaux rêves, que son coeur cessa de battre au même instant que celui du prince.

Les tenèbres les envelopèrent, la tour disparu dans le néant, elle devint une légende.

Il ne se virent jamais, ne vécurent pas heureux jusquà la fin de leur vie, l'un mort de fatigue, l'autre mort d'un sommeil presque comateux. Ils ne connurent jamais l'amour.

Fin."

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27 août 2009

Obscurité inexorable

imgElle s'est habituée à l'ombre
Ne supporte plus la lumière si brutale du jour

Reste enfermée dans sa tête
Reste enfermée dans son coeur

Elle crie de toutes ses forces

Jusqu'à épuisement
Jusqu'à éclatement

Souvenirs irréels, blessure trop réelle
Vivre sans lumière, vivre sans présent

Boucle sans fin de souvenirs lointain
Tout tourne, encore, encore ...

Jusqu'à épuisement
Jusqu'à éclatement

Jusqu'aux larmes
Jusqu'aux lames

Jusqu'au sang

25 août 2009

L'instant...

L'instant.

Frisson nocturne d'une poupée de cire.

Cauchemard infâme d'une enfant dans le noir.

Qui l'attend? Qui l'entend?

Fermer les yeux pour oublier, fermer les yeux pour courroner la frayeur.

La main tiede tâte les draps trempés, glacés.

Qui la guête? Qui l'emmène?

Bulle de verre explose.

Elle suppose, s'impose un regard inquisiteur.

Ne veux plus ouvrir les yeux, ne veux plus revoir.

Qui l'épie? Qui la surveille?

Les hurlements dans son crâne ne se calment pas.

L'aube arrive, lumière doucereuse.

Ses yeux s'ouvrent, brûlent, et découvrent.

Qui l'envie? Qui lui souris?

Le vide, néant troublant inoubliable, du blanc.

Un souvenir, des yeux, un regard d'ébène.

Ses yeux... Flous, lointains, iréels.

Qui l'oublie? Qui s'éloigne?

Je t'attend encore... Ca me manques...

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2 août 2009

Désincarnation

J'incarne, représente, mes seules et mes pires phobies.

Libères moi d'eux, démons flotants dans l'eau croupie de mes yeux. Ils courrent encore dans mes veines emplies du poison violents de remords oubliés.

Ne me laisses pas seule dans cette piece, j'ai peur, j'ai l'envie irréprésible d'exploser cet objet de malheur, dans lequel se reflete le visage que je hais tant...

Je me perds dans mes déambulations psychiques. Je meurs, aveugle, chaque jour de ne savoir si je ferais encore une erreur, un faux pas qui m'enfoncera encore un peu plus.

Aides moi... J'ai peur du noir... J'ai peur d'être seule... J'ai peur de moi...

Inspire...

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17 février 2009

A coeur ouvert ♥

Dark_Heart_by_LilblkroseJe ne peux continuer ainsi ... plus profondément chaque fois ...je ne suis plus rien, j'ai l'impression d'être mourrante ... Je ne suis qu'un poids mort, je ne suis que souffrance, je ne suis plus rien, et tes paroles n'y feront rien. J'ai l'impression d'attendre que tout ça se finisse, je ne connais pas le dénouements mais peu m'importe, si je continue comme ça il sera tout sauf heureux. Si tu veux rester avec lui j'en serais heureuse, je ne veux que ton bonheur mais laisse moi au bord de la route, lache ma main et laisse ma dépouille ici, je me reléverais et continuerais le chemin plus tard ... j'ai l'impression que tu me traine, dans les caillous, les rochers, la neige glacée ... que ma peau se perce, que ma peau me brûle, que mon coeur tombe en cendre ... je veux rester près de toi, je voudrais rester une amie proche, mais je ne pense pas pouvoir tenir ainsi ... je souffre et j'ai peur de sombrer bien plus que ça si ça continue. Ne te soucie pas de moi ... j'imagine que c'est quelqu'un de bien, je te fais confiance pour ça ... mais te savoir avec lui n'est rien en comparaison d'en avoir la preuve ... je ne veux SURTOUT pas que tu me mente alors je préférerais partir que de rester et en mourir ... je ne t'en veux pas, je ne lui en veut pas, ce n'est la faute à aucun de vous, c'est la mienne, uniquement la mienne. Vous avez le droit d'être ensemble, tu avais le droit de me ... de nous quitter, tu en avais la liberté et tu l'as prise, si tu es heureuse comme ça alors tant mieux, je le suis aussi pour toi ... mais apès ce qu'on a vécu je me meurs de te savoir avec lui, de savoir ce que vous faites ... je t'aime ... tellement ... encore ... je voudrais ne jamais te quitter mais c'est presque une question de vie ou de mort ... si tu l'aime reste avec lui, ne prends surtout pas mon avis en considération dans tes réflexions, ce ne serait pas objectif. On peut rester contact et je reviendrais peut être en tant qu'amie proche dans longtemps ... très longtemps mais pas avant ... et alors je doute qu'à ce moment on puisse se remettre ensemble ... je suis désolée je ne voudrais pas que tu aies à choisir, comme je ne veux pas choisir entre ton amitié proche et ma santé ... mais je ne tiens plus, je n'en peux plus, je me meurs ... alors je le ferais surement, parce que tu ne voudrais pas que je tombe encore plus bas, parce qu'Aish ne le voudrais pas, parce que Nila non plus ... et Regis, Wyyn, Yell, Cunn, Po, Sean, All, Delph, Val, Bal, Edd, Grey, Kriss, Lill, Pandd, Maidd, Sam, Tristt, Tiff, Vespy, Kaïï, Plectr, Sidd, Loïc, Sanct, Guitt, Wiwi, Axel, Damm, Maxx, Thynn, Stann, Valoo, Grokk, Simm, Javv, LSN, KMP, Signn, Ziass, Khoss, Majj, Nathh, Kim, Keil bien sur et d'autres encore  ...

 

je ne veux pas que tout ça se termine mal ... je suis désolée mais irrémédiablement je cours, je vole vers une fin malheureuse ... j'ai déjà beaucoup de mon sang sur les mains et je ne sais trop que faire ... je ne veux que ton bonheur ...

Je t'aime

17 janvier 2009

Sublimation

TempsLes yeux révulsés par l'horreur étendue à ses pieds, aucun sons, même inaudible, ne sortait de sa gorge sérrée d'angoisse.

Elle aurait tellement voulu se reveiller, même en sueur, tremblante,en pleur. Mais ça n'était pas un rêve, tout ce qu'elle voyait, touchait, sentait, respirait, entendait, avait le goût amère de la réalité. Figée dans son dernier geste, gelée, comme une danseuse de boite à musique, un bras tendu, paume vers le ciel, le regard emplit de l'espoir pitoyable de rattraper ce qui tombait dand le néant. La seule, unique, dernière trace qu'il avait existé. Maintenant que la petite montre était tombée dans le gouffre béant, elle savait qu'elle était vouée à l'oublier. Son bras retomba, balan, contre son corps, elle avait perdu toute sa grâce de danseuse, pour prendre l'apparance décharnée d'une folle évadée. Les yeux dans le vide au dessous d'elle, il ne manquait plus rien au chaos. Si la folie devait la prendre, ce serait maintenant, alors pourquoi lui laissait-elle sa lucidité? N'avait elle donc pas assez endurer pour mérité la folie?... Ou sa lucidité le serait elle?

Tout semblait etrangement clair, malgré la brume inquietante reignant autour d'elle. Il se passa un temps infiniment long entre l'entrée de la montre dans le gouffre, et le moment ou elle s'ecrasa contre les rochers.

Elle se vit elle même reflétée dans la brume, échevelée, en sang. Au déséspoir de se voir ainsi, elle fit un pas, son pied ne rencontra rien, puis... La chute, tout ne fput plus que vent et ivresse, ses cheveux claquants, les yeux fermés, les lèvres étirées dans un doux sourire, tout cela ans le silence le plus absolu. Elle ne sentait pas sa cage thoracique écrasée pas la vitesse. Elle était libre, libre dans sa chute, conquète vers la fin, Libre.

Au fond du gouffre, éparpillée, sa porcelaine luit dans l'obscurité, au côté de la petite montre en pieces...

Poupée d porcelaine brisée, prenant la poussière, qu'au fond d'un placard, une petite fille a oubliée...

5 janvier 2009

Moi, elle, lui, nous

lyzJ'ai besoin de lui. Il a besoin de moi. On a besoin d'elle.
Je ne peux me détacher de lui. Il ne peut se détacher de moi. On ne peut se détacher d'elle.

Je ne sais comment il m'arrive de mourir aussi vite, aussi fort sous ses caresses.
Je ne sais pourquoi cela le, cela nous fatigue autant que je sois là.
Mais je le remercie de presque risquer l'évanouissement pour moi, pour que je puisse enfin profiter de plaisir physique avec mon amour, avec notre amour.

Je ne sais comment c'est possible. Je ne sais pourquoi c'est possible.
Peut être l'amour le permet-il. Mon amour, son amour, notre amour.


L'obscurité nous envahit, la grandeur de ce monde pourri nous étouffe.
Sa froideur nous engourdit, sa population de mouton nous piétine, courant tous ensemble vers leur gouffre.
A force d'essayer de fuir, on patauge, on s'enlise dans la neige autrefois si douce et si belle mais devenue boue.
Plus on se débat, plus on se noie. On ne survit que grâce aux personnes, aux bras qui tentent de nous tirer de là, grâce à nos rêves de jours meilleurs qui n'arriveront peut être jamais, grâce à notre imagination et à notre amour qui nous portent dans des mondes sans boue.


Je t'aime. Il t'aime.
On t'aime.

15 décembre 2008

Prière

La bête affamée, guête, et dans l'ombre, soupire. Elle attend, les cros maculés de sang, le moindre faux pas, l'unique moment d'inattention, pour se jetter sur ce qu'il reste de nous, dechiqueter, éparpiller, les quelques lambeaux de chaire que nous somme, crever nos yeux aveugles. Somnabules. Les yeux délavés levé vers le ciel, les priere lancées retombent à nos pieds, inutiles. Alors nous faisons demi-tours, et suivons les traces que nous avion laisser, pour retrouver les ruines de ce que nous appellions : maison; mais qui n'est plus maintenant qu'un taudit délabré. Assis, les mains souillées de sang, les derniers soupirs s'envolent. Nous ne somme plus que des vestiges de ce que fut, l'Homme. Et, troublée par cette vision, j'ai l'impression, presque absolue, d'être finalement, ce que j'ai toujours voulus être... J'ai peur, j'ai peur, de... Ce que je suis... Puisque je ne suis presque rien. Le vide me fait peur

Et maintenant... Qu'allons nous faire ? Où allons nous ?

Qui fuyons nous?

...Moi...

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6 décembre 2008

Prends ma main ... ♥

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